mardi 31 décembre 2013

Passage à l'informatique

le moment approche et nous profitons du temps qu'il nous reste pour réaliser une grande campagne d'enregistrement sur le catalogue.
Concrètement, les usagers de la bibliothèque peuvent le constater avec la quasi totalité de notre fond "Romans" et "Jeunesse" désormais pourvu d'un code barre.
Ce code renvoie à la fiche du catalogue informatisé; une fois son étiquette collée, chaque livre est protégé par un film de plastique.
Quant aux cartes lecteurs, les formulaires pour les obtenir sont distribués aux usagers. Rappelons que les cartes et l'inscription restent gratuites.

dimanche 3 novembre 2013

Bébé lecteurs

8ème édition des rencontres régionales des Bébés Lecteurs.
Elle se déroulera du 13 au 16 novembre à Chavanay et à St Clair du Rhône

programme (cliquez dessus pour agrandir l'image):
















mercredi 30 octobre 2013

Exposition des Lieux-dits

Nous avons prolongé la présentation des panneaux jusqu'en octobre, mais en novembre ils seront bien retirés des grilles.

Dans un premier temps, les Lieux-dits vont céder la place au "lexique de 14". A l'occasion du 11 novembre nous vous présentons un lexique réalisé lors de la rédaction du livre sur Vérin en 14/18.

Cette dernière animation du cycle "langage" fera la transition avec la thématique 2014.
Animation qui sera en place jusqu'au 20 novembre prochain.
Les 23 et 24 novembre, Les grilles d'exposition seront utilisées lors de l'exposition annuelle des artistes vérinois.

En fonction de la demande, le lexique sera à nouveau exposé en décembre.

Si l'exposition des Lieux-dits se termine, la consultation des panneaux, ainsi que les textes de l'école et de nos ateliers d'écriture, reste à la disposition des lectrices et des lecteurs.

l'affiche à l'encre usée par l'exposition extérieure:

vendredi 25 octobre 2013

Asterix

Inutile de chercher le nouvel album, "Asterix chez les pictes", nous ne l'avons pas.

En revanche, vous pouvez venir lire ou emprunter l'un des quatre albums disponible dans notre fond, dont le tout premier, "Asterix le Gaulois":


Centenaire 14/18

Pour ne pas risquer d'envahir cet espace dédié aux activités générales de la Bibliothèque avec notre abondante documentation sur le thème 2014, une nouvelle page est ouverte:

http://verin1418.blogspot.fr

mercredi 16 octobre 2013

L'île au Trésor

Inutile de présenter l'histoire, interprétée en quantité de films, dessins animés et autres livres jeunesses.
L'ouvrage de la bibliothèque est l'occasion de retrouver le court texte d'origine:
Nous l'avons classé dans la section "roman jeunesse" mais il est évident consultable pas toutes et tous.

lundi 30 septembre 2013

vendredi 27 septembre 2013

Spectacle de dimanche

L'association des amis de la médiathèque de la Loire nous propose le spectacle suivant, "Le chemin de la Grabouille" par la compagnie La Tarlatane.
Pour rappel, voici l'affiche de la bibliothèque:

Hélas, ce sera probablement la dernière fois, puisque l'avenir de l'association est plus qu'incertain.
Pour des raisons d'organisation et de préparation de la salle, nous demandons une préinscription: c'est à dire, simplement nous prévenir que vous venez et à combien de personnes.

Note: la pièce reste gratuite et appréciable pour les "plus de 10 ans" !

mercredi 25 septembre 2013

Poilus, tranches de vies (6)

carnet du caporal Marius B.
entre deux envolées lyriques, Marius prend souvent un ton un peu ironique. Dans l'extrait suivant il rencontre le capitaine d'un autre bataillon lors d'une patrouille de reconnaissance qu'il mène à la tête de son escouade.
retranscrit avec ponctuation et texte non corrigés.

"6 septembre 1914
(...)
D'où êtes vous reprit-il, de l'Isère lui dis-je.
Vous me paraissez très intelligent de l'Isère de l'Isère cela ne m'étonne plus ils le sont à peu près tous. Tous mes compliments vous pouvez disposer.
Enivré par ces propos flatteurs je me sentais plus léger et descendais d'une allure vive."
(*il était originaire de Monsteroux-Milieu)

Marius n'est pas un sous officier de carrière, il parle de l'aspect militaire mais c'est plutôt le récit du quotidien qui domine: comment trouver à se nourrir, passer les nuits dans les moins mauvaises conditions possibles (il pleut beaucoup dans son secteur des Vosges), etc.
plus loin, lors de cette même reconnaissance, il rencontre des chasseurs de l'autre bataillon qui lui proposent du "chenapse"
" Je m'arrête appelle les autres et le rassemblement fut vite fait surtout quand ils sentirent la gniole"

dimanche 22 septembre 2013

Ubu Roi

Les textes de Théâtre ne sont pas toujours agréables à lire. Ce genre littéraire se joue ou se regarde, mais Ubu Roi d'Alfred JARRY fait exception à la règle.
L'auteur, mort très jeune, a écrit cette perle du théâtre de manière précoce.
Ubu a été imaginé sur les bancs de l'école et raconte comment un personnage aussi grotesque qu'effrayant parvient à ravir la couronne du roi de Pologne, Venceslas.
Du moins, c'est ainsi que l'histoire commence...
Les cinq actes de cette courte pièce se dévorent facilement.
à retrouver dans nos rayons avec la cote: th JAR u

Valeriu STANCU à la Verdine


Poilus, tranches de vies (5): le premier vérinois

Vérin est une commune relativement jeune. Si les démarches administratives menées par Jean VINCENT s'étalent sur de nombreuses années, sa création officielle est datée de 1880.
Ainsi naquit la quatorzième commune du canton, prise sur des terres de Saint Michel sur Rhône et de Chuyer.

Ce qui complique nos recherches pour les soldats des tranches plus âgées, mais, en revanche nous permet  de retrouver le premier bébé du registre des naissances, Joseph.
J'avais envie de connaître l'histoire de ce premier vérinois.

Joseph est de la classe 1900. Cette classe correspond à l'année des 20 ans et du recensement militaire. Elle ne compte que deux garçons né en 1880 à Vérin, Joseph V. et Marius C.
Si Marius survit aux quatre années de guerre, Joseph n'a pas cette chance.

Sa fiche matricule, aux archives de St Etienne, nous dit qu'il a d'abord bénéficié d'un report. Le motif est assez ordinaire en zone rurale:
son frère effectuant déjà le service militaire, l'incorporation est décalée afin que l'exploitation agricole ne souffre pas d'un manque de main d'oeuvre.
Il est enregistré au conseil de révision à Pélussin sous le n°23, quant à son incorporation, ce n'est que partie remise.
En 1901, il est envoyé au 35ème Régiment d'infanterie. Il s'agit probablement d'une erreur d'écriture. A cette époque les régiments sont régionaux. L'appelé effectue généralement son service dans le Régiment d'Infanterie (RI) de son département.
Par leur résistance à la Burle, de nombreux jeunes du canton furent appréciés par les bataillon de chasseurs (à pied et alpins).
A Vérin, par rapport à la moyenne nationale, nous avons un pourcentage anormalement élevé de chasseurs (plus de 30% des morts du monuments sont des chasseurs), les bataillons de chasseurs à pied et alpins (BCP, BCA et BCPA) sont considérés à l'époque comme une arme à part dans l'infanterie, habillés différemment, organisés autrement, moins nombreux et plus mobiles. Nous reviendrons sur cette particularité locale plus tard.
Revenons à Joseph, le 35ème RI était alors installé à Belfort. En revanche le 38ème RI était le régiment de St Etienne où servait les vérinois qui n'étaient pas chasseurs!
Nous ne pouvons l'affirmer avec certitude, mais, c'est donc plutôt à St Etienne que Joseph a effectué son service. Un an après son incorporation il est réformé pour "tuberculose pulmonaire".
A cette époque la tuberculose est un fléau, elle est la plupart du temps mortelle. Si de nombreux exemptés sont jugés aptes après révision (pour combler les pertes énormes de 1914), puis envoyés se faire tuer au front, le malheureux Joseph meurt à St Michel de sa tuberculose, courant 1917.

Lexique:
RI: régiment d'infanterie
BCP: bataillon de chasseurs à pied
BCA: bataillon de chasseurs alpins
BCPA: la Loi du 24 décembre 1888 spécialise plusieurs bataillons de chasseurs à pied en "alpin"
les 6, 7, 11, 12, 13, 14, 22, 23, 24, 27, 28 et 30ème BCP deviennent des BCPA
la subtilité n'est pas encore intégrée dans les registres de décès puisque nous avons à Vérin un mort du 28ème BCP et un autre du 28ème BCA. Il s'agit évidemment du même bataillon, le 28ème BCPA
chasseur: grade correspondant à un soldat 2ème classe et désigne par extension un militaire appartenant à un bataillon de chasseurs.
Le chasseur est recruté pour sa taille plutôt modeste et ses capacités d'évolution en terrain difficile. Une expérience de braconnier est appréciée!
L'armée utilise ses chasseurs en petits groupes mobiles et adaptés aux terrains accidentés et/ou aux conditions rudes. Les bataillons ne sont pas inclus dans l'organigramme traditionnel et sont souvent directement sous les ordres des généraux de corps d'armées.
ils sont aussi appelés les "diables bleus", à la fois pour leurs caractères combatifs et pour la tenue. Ils portent un béret large et  surtout un pantalon bleu en lieu et place du fameux pantalon rouge de l'infanterie.

Pour s'y retrouver un peu dans le fouillis de l'armée.
les grades:
le 2ème classe est le plus petit grade de l'armée, c'est le plus courant pour les vérinois. La plupart font un simple service et ne sont pas des militaires de carrières.
Le vérinois le plus gradé est un "capitaine" et nous avons plusieurs "sergent". Ils ont tous débuté comme simples 2ème classe et "ont pris du galon" au fil de la guerre.
Dans les archives nous retrouvons par équivalence du 2ème classe, le "chasseur" dans les BCP,  le "sapeur" dans le génie, le "servant" dans l'artillerie, etc.
il est parfois fait mention de "1ère classe" dans les fiches matricules, mais c'est rare. Ceux qui montent, passent de 2ème classe à caporal sans référence à ce statut intermédiaire (ce n'est pas un grade).

Les vérinois ayant une tendance à l'originalité, nous avons un sapeur 2ème classe devenu "pontonnier 1ère classe".

Un graphique simple est en court de finition pour le livre, afin de comprendre l'organisation de l'armée et les grades.
Ce n'est pas le plus passionnant, mais c'est nécessaire pour comprendre où se situe chaque vérinois dans l'organisation générale.

Sachant qu'avec la réalité des combats, il n'était pas rare que les gradés soit blessés ou tués, obligeant ainsi un grade subalterne à prendre en charge une formation plus importante de manière totalement improvisée.
Par exemple, le caporal Marius B. dont nous retranscrivons le carnet, commande en temps normal une escouade (15 soldats dans l'infanterie).
Marius, au moment d'être fait prisonnier, est à la tête d'une section, formation d'une cinquantaine de soldats en théorie commandée par un lieutenant (tous les gradés sont blessés, tués ou "disparus").
En l'absence d'officiers, les chasseurs isolés par les combats se regroupent autour du plus haut gradé restant.

Autre exemple avec Pierre N. simple chasseur de 2è classe en 1911, capitaine en 1916 (!) . Alors qu'il est lieutenant dans un bataillon de réserve ("réserve" signifiant dans ce cas qu'il est en appui du BCP de première ligne, en général le combat les rattrape rapidement), il se retrouve à devoir commander la compagnie entière suite au décès de son supérieur, soit plus de 200 chasseurs.
Souvent, l'action laisse une trace dans les archives puisque le comportement du soldat  en question débouche sur une médaille et/ou une citation  et/ou une montée en grade.

Nous reviendrons ultérieurement sur la diversité des régiments où sont passés les vérinois. Peu d'infanterie finalement, mais beaucoup de chasseurs et d'artilleurs, en passant par quelques spécialités plus rares tel un zouave, un cuirassier, un artilleur à pied d'Afrique, un mécanicien du groupe air, etc.
Nous avons quelques régiments célèbres comme le 98ème RI (cf les sentiers de la gloire de Kubrick en partie inspiré de l'affaire Chapelant), deux vérinois affecté dans ce régiment sont morts lors des combats contemporains des faits. Ils connaissaient probablement l'officier d'Ampuis (fusillé sur sa civière pour mémoire).
Sans oublier les expéditions lointaines avec quelques soldats envoyés aux Dardanelles ou en Afrique, des fronts un peu oubliés de nos jours, mais tout aussi dangereux.

vendredi 20 septembre 2013

Poilus, tranches de vies (4)

Au fur et à mesure que nos recherches progressent, nous recevons de nouveaux documents.

Je scanne actuellement le carnet de Marius, caporal au 54ème bataillon de chasseurs, la réserve du 14ème BCP où il a effectué son service militaire de 1907 à 1909 ( le service était alors de deux ans).
Rappelé lors de la mobilisation du 4 août 1914, il s'embarque par train avec son bataillon dans la gare de St-Michel-de-Maurienne, direction le front.
Le bataillon combat, comme beaucoup de vérinois, au col de la Chipotte. Puis c'est direction le nord, la "course à la mer".
Dans son petit carnet très bien écrit, nous suivons Marius du 23 août au 9 octobre 1914.
Il est alors dans le Pas de Calais, non loin de Lens lorsque le bataillon reçoit l'ordre de venir au secours de la 10ème division de cavalerie.
Pour cette mission de sauvetage réussie, les cavaliers les nommeront le "bataillon d'élite", malheureusement pour Marius, c'est la dernière page de son carnet!
" 9 octobre 1914     Réveillé à 5 heures 
je reprends la queue de la casserole pour faire chauffer le café que j'avais eu soin de conserver la veille. On le boit avant de sortir et on part.
(...)"
Le soir, la guerre était finie pour Marius et la section qu'il commandait.

Heureusement pour lui et pour l'histoire, il n'est pas mort ce jour-là. En réalité son journal est un travail de mémoire réalisé en captivité, il a été rédigé en 1915 et non directement dans le vif de l'action.
A lecture, on sent qu'il a eu le temps de réfléchir à son écriture. Quant aux faits et anecdotes, malgré le recul on peut penser qu'ils sont fiables, le carnet est quasi contemporain de l'action.
Le Journal de Marche du bataillon n'existant plus, pour retracer le parcours de ces soldats, il ne reste guère que ce genre de témoignage ou les références dans les journaux de division (les dates et lieux correspondent, ce qui renforce la fiabilité du récit)
il raconte en détail sa capture et le rôle des officiers (ordres contradictoires et surtout absents de la zone du combat).
il est intéressant de noter qu'il a écrit sur un carnet allemand et que figure à la fin, les noms et coordonnées de ses chasseurs (probablement pour garder le contact après guerre).

dimanche 15 septembre 2013

Poilus, tranches de vies (3)

Après avoir découvert le parcours d'un paisible vigneron devenu guerrier le temps d'un conflit, puis le père de famille un brin poète et contraint de "quitter foyer et travail pour la patrie", voici la jeune fille, du moins son cahier d'écolière.

Le niveau n'est pas indiqué, d'après les auteurs cités et la maîtrise de la plume, il s'agit probablement d'une classe en fin d'éducation primaire.
Nous n'avons pas encore retrouvé sa date de naissance avec exactitude.
En revanche le cahier est daté: 1914-1915
Si le ton général et les textes choisis laissent peu de doute sur le caractère patriotique de l'institutrice, aucun indice ne permet, dans ces pages, de connaître l'état d'esprit de la fillette.

en voici un court extrait:
 "(...)
Belgique
Glorieux enfants de la Belgique
Nous vous donnons un doux baiser,
Nous chantons l'ardeur héroïque
Qu'aux tyrans vous avez opposée
Un roulement d'artillerie
Marquant le pas de ces brigands
Couvre les chants la raillerie
Des demi dieux de Allemands

refrain
Pointez vos canons! Répondez aux brigands
           Marchez fièrement
           Marchez franchement
Puisque, héros! Vous êtes des géants
(...) "
La Marseillaise des alliés
Téllial, élève de l'école de St Cyr

note: chaque texte est retranscrit dans son jus, nous ne corrigeons pas les fautes, qui restent relativement rares

Dans la documentation accumulée lors de nos recherches, la littérature donnée aux enfants de l'époque est nettement plus patriotique que les textes des soldats eux-mêmes.
Les poilus racontent se battre plus par devoir que par choix. Nous ne retrouvons pas vraiment, à l'écrit, de termes péjoratifs.
"L'allemand" est même rarement cité dans les lettres et les textes. Parfois il est simplement fait question de "l'ennemi" sans l'exaltation que l'on retrouve dans le petit cahier d'école.

Poilus, tranches de vies (2)

" Bien avant que la grande masse se meuve
Pour s'entasser au loin et soutenir l'épreuve
Le long des grandes routes, canaux et voies ferrées
Echelonnés par postes, étaient les G.V.C.
(...)"
 Pétrus Corompt, Garde des Voies de Communication en poste à Francheville, Rhône

Petrus était originaire de Vérin. Il a écrit plusieurs pages à la manière d'un poème sur sa guerre de 14. Les lecteurs pourront retrouver la suite de ce précieux témoignage dans l'ouvrage de la commune de Vérin.

Les GVC sont un peu oubliés de nos jours, il s'agissait des hommes à partir d'une quarantaine d'années.
A la mobilisation générale du 4 août 1914, malgré les années de service militaire dans l'active puis la réserve et enfin dans les régiments territoriaux, ils ont été rappelé pour assurer la protection des usines, des lieux stratégiques et des grands axes de communication où circulait le flux vital en soldats et matériels. L'armée craignait des sabotages et préférait consacrer ses troupes fraîches aux premières lignes.

Dans le lexique de 14, qui sera présenté à partir de cet automne, vous retrouverez les GVC assimilés aux soldats territoriaux sous le terme de "pépère".
Ces affectations n'étant toutefois pas sans dangers puisque de nombreux territoriaux et GVC sont reconnus "morts pour la France".

Les témoignages comme celui de Pétrus sont intéressants, ils permettent de montrer d'autres visages de la guerre et les bouleversements dans la vie quotidienne. Le conflit de 14/18 étant souvent symbolisé principalement par le poilu dans sa tranchée de Verdun.
Nous avons maintenant de nombreux documents sur vie quotidienne de Vérin à l'époque, de la réquisition du foin en passant par l'interdiction de la chasse et ses conséquences (un gibier en trop grand nombre qui ravageait les cultures), les demandes de permissions demandées aux institutions pour libérer quelques jours un soldat qui était le seul à savoir faire fonctionner la batteuse, etc.
Bien qu'éloigné du front, Vérin a énormément souffert au quotidien.

Pendant que Pétrus était envoyé en banlieue lyonnaise, des GVC d'autres villages sont venus protéger le tunnel ferroviaire de Vérin.
Une délibération du Conseil municipal a gardé la trace des problèmes posés par l'établissement d'un poste de 6 GVC (Logement et nourriture devant être assurés par la commune)

samedi 31 août 2013

Poilus, tranches de vies (1)

Nous sommes allés au archives de St Etienne avec la liste de tous les vérinois des classes 1900 à 1918, ceux qui sont susceptibles d'avoir participé à la guerre (cf article précédent).
Il fallait bien en choisir un pour commencer, et c'est le hasard qui a décidé du premier: Jean Régis C. de la classe 1905 (les garçons nés en 1885). 

De la cuirasse à la culasse (extrait de l'ouvrage sur les poilus de Vérin).

Jean est né le jour de la Noël 1885, à Château Grillet où ses parents travaillaient. Lors du recensement de 1906 il se déclare "cultivateur" au domaine. Nous le retrouvons ensuite comme "engagé volontaire" au 7ème régiment de cuirassiers de Lyon.
 "Engagé volontaire" signifiait à l'époque que le conscrit souhaitait faire carrière dans l'armée. Mais aussi, dans bien des cas, il souhaitait réaliser simplement son service militaire lors d'une période choisie et non imposée.
C'est ainsi que Jean quitte la cuirasse en 1908 pour être versé dans la réserve d'active à la fin de son service. Il semble avoir repris le cours de sa vie puisque nous le retrouvons à nouveau cultivateur au recensement de 1911.
En 1913, sa période de réserve arrive à son terme et selon la procédure administrative automatique (en fonction de l'âge et des durées de service), il est "désaffecté" de la cavalerie.
Son parcours militaire aurait pu s'arrêter là, malheureusement pour lui, la grande Histoire en décide autrement et le 4 août 1914 la mobilisation générale rappelle tous les soldats, qu'ils soient dans des régiments d'active, de réserve ou récemment démobilisés.

Jean n'y échappe pas et commence pour lui un nouveau parcours de cinq ans sous l'uniforme, de l'infanterie à l'artillerie lourde en passant par des retrouvailles avec les chevaux (dans les indispensables escadrons du train qui ravitaillent les premières lignes grâce aux premiers camions mais encore aussi beaucoup à cheval). 



















Un parcours qui le conduit des tranchées de Verdun à la protection du Chemin des dames, en passant par des fronts plus exotiques.


C'est cette vie d'aventure, particulièrement dangereuse que nous vous proposons de retrouver dans l'ouvrage à venir et lors de l'exposition.

Archives départementales

Pour combler les nombreux "blancs" de nos recherches sur les poilus vérinois, nous nous sommes rendus aux archives départementales de la Loire à St Etienne.
Les divers documents consultés ont été à la hauteur des attentes puisque nous avons enfin retrouvé la trace des soldats oubliés.
La richesse historique des documents permet d'ouvrir un nouveau pan de recherche.  En effet, je tenais à retracer le parcours de plusieurs vérinois revenus vivants de la guerre. Ce sont des histoires difficiles mais qui compensent les fins tragiques de ceux qui figurent sur le monument aux morts.
Le livre ne reprendra qu'une sélection limitée de ces parcours mais, dans la mesure du possible, nous présenterons tous ceux que nous aurons retrouvé lors de l'exposition qui se déroulera en 2014.

Exposition sur l'eau


vendredi 16 août 2013

Exposition sur les lieux-dits

Depuis fin juillet, plusieurs copies de nos panneaux de l'exposition des lieux-dits sont visibles au Shed (Pélussin). Vous y trouverez aussi ceux des villages voisins.
Grâce à ces doubles, l'exposition dans nos locaux se poursuit en parallèle.
Vous pouvez également lire chaque semaine une version romancée, mais toujours basée sur nos recherches, dans le Réveil d'Annonay.
La série, commencée en juillet avec les Agnettes, se poursuit en août.

jeudi 1 août 2013

livre sur les morts de 14/18 dans la commune

(et sur les "poilus" du village en général)
J'avais fixé l'échéance au 31 juillet (pour nous faire parvenir les derniers documents).
Contrainte d'emploi du temps oblige, je ne peux plus attendre. Comme prévu, j'attaque la phase de rédaction.
Au 31 août, le livre doit être prêt pour les séances de corrections et de relectures.
Il est bien évident que nous acceptons encore pendant quelques jours les dernières participations. Mais pour les intégrer dans les meilleurs conditions possibles à l'ouvrage, il ne faut plus tarder.

L'article précédent reste valable, nous manquons d'informations sur les parcours militaires de plusieurs poilus, pour ne pas dire qu'il est actuellement difficile de justifier leurs présences dans un ouvrage d'histoire. Il est pourtant clair qu'ils figurent sur le monument aux morts pour de bonnes raisons.
Avec le peu de documents administratifs dont je dispose, il n'est actuellement pas possible de les rattacher à la guerre de 14.
Tous documents ou témoignages seraient donc bienvenus pour ne pas les faire tomber dans l'oubli.

Benoît


premier code barre!

c'est parti, notre premier livre est enregistré dans le fond intercommunal:
















plus que 1398 documents à faire* !
L'inauguration du réseau étendu aux dix bibliothèques du canton devrait avoir lieu autour de février 2014.

* pose du code barres, enregistrement et modification/création de sa fiche dans le catalogage

matériel départemental

L'informatique prêtée par le département (MDL) est venu remplacer celui de la mairie depuis quelques semaines.
S'y ajoute le lecteur de codes barres, spécifique à notre usage:

lundi 8 juillet 2013

Recherches pour le centenaire 1914/1918

(mise à jour du 31 août 2013)

Nous débutons la rédaction du livre sur le centenaire de 14 (et le panneau qui rejoindra l'exposition du canton).

Pour mémoire, l'action initiée par la communauté de communes et l'association historique ''Visages de notre Pilat'' a pour objectif de recueillir les informations à propos des poilus inscrits sur les monuments aux morts.

A Vérin, c'est l'équipe de la bibliothèque qui s'occupe des recherches.

Si la documentation et les archives municipales, départementales et militaires nous ont permis d'accumuler de nombreuses informations (correspondances, parcours militaires, état civil etc.) il nous en manque encore (des photos, notamment).
Nous avons même plusieurs noms qui n'ont aucunes références relatives à la guerre (morts dans les années 20). Pour l'un d'entre eux le décès suite aux blessures de guerre est avéré mais pour les autres, les archives ne disent strictement rien.

Je pourrai intégrer les derniers documents de famille (lettres, photos, etc.) dans mon brouillon jusqu'à la fin du mois; la rédaction du livre devant être achevée au 31 août pour des questions de relecture et d'emploi du temps.

Le temps est donc compté, si vous avez des informations sur les ''poilus'' du monument de Vérin, vous pouvez venir nous voir à la bibliothèque:

voici la liste, en rouge les informations urgentes à obtenir:

BRUNEL Pierre

BUISSON Marius Lucien (de Pélussin! il existe une raison à sa présence, quelqu'un le sait?)

CHAIZE Michel

FONT Joannès

FOREST Michel

GOUTAREL Edouard Pierre

GOUTAREL Marius Francisque

MARTHOUD David Jean Baptiste

MICHAT Joseph Louis

NOEL Pierre Louis (instituteur de Véranne! il existe une raison à sa présence, quelqu'un le sait?)

PARET Pétrus (serait décédé de suite de blessures de guerre en 1921 mais absent des registres de décès de Vérin, Chuyer et La Chapelle!)

POUCHON Fernand (décédé en 1923! aucune référence militaire retrouvée)

RIVORY Joseph

TARDY Camille Jean

TARDY Joannès Fleury

VIANET Pierre

La plaque de l'église rajoute Antoine BONNARDEL à la liste (originaire de La Chapelle), nous allons le rajouter.
De même pour François SARTRE dont la famille est venue s'installer ensuite à Vérin et qui figure sur une plaque au cimetière.

samedi 6 juillet 2013

soirée Poésie

retour en images sur la soirée signature/ lecture du recueil d'Armand:


court extrait vidéo, monter le son pour entendre correctement:

jeudi 4 juillet 2013

Horaires d'été

La bibliothèque reste ouverte tout l'été:

en juillet
mardi: 9,16 et 23
vendredi: 5, 12, 19 et 26
samedi: 6

en août
mardi: 27
vendredi: 2, 9, 23 et 30


dimanche 30 juin 2013

signature

Armand Decottignies présentera vendredi son nouveau recueil:





















le prochain contiendra probablement les textes qu'il réalise à l'atelier de la bibliothèque.

vendredi 14 juin 2013

nouveau logo

j'ai réalisé un logo pour la bibliothèque, peu original, mais qui permet de venir se rajouter à nos outils de communication.
Benoît









(pour sa première utilisation, vous pouvez l'apercevoir sur l'affiche des ateliers d'écriture de samedi, cf article précédent)

lundi 10 juin 2013

atelier d'écriture

La prochaine séance, samedi 15, a basculé vers une session d'initiation.

Pour les débutants, c'est l'occasion idéale de découvrir le fonctionnement d'un atelier.


dimanche 2 juin 2013

Fête du Livre de Roisey

Invités avec les autres bibliothèques du canton par l'organisation, nous avons exposé nos recherches sur les lieux dits:













En plus d'une série de nos panneaux grands formats, imprimés spécialement par Roisey, nous avions également amené les feuilles cartonnées en A4. 
Je n'ai pas pu me retenir d'amener en plus quelques textes réalisés lors de l'atelier d'écriture, ceux correspondants au thème du jour (sans oublier le recueil de l'école avec les mots d'enfants). Ils ont été, semble-t-il, appréciés.













Un atelier d'origami se tenait au fond de la pièce. Le "langage des plis" nous a fait profiter de son succès, attirant des visiteurs toute la journée.

N'oublions pas les illustrations d'un confrère, CASA, fruit d'une recherche sur les "mots perdus" du parlé dans le Pilat. Je ne mets pas de reproduction ici, par contre s'il est présent lors de futurs événements, je le signalerai.

Dans une autre salle, celle des fêtes, il était possible de retrouver les auteurs invités (détails sur le site de l'organisation):

Nous avons ramené un recueil des contes de Dana Lang (offert par l'auteur, nous la remercions).

Si nous obtenons dans l'avenir un budget ''achat de livres'', le très amusant ''aux noms de la France'' d'alain Frier serait une acquisition sympathique. A partir de ses propres photos de plaques des villes et villages (environ 15000), l'auteur amoncelle phrases fantaisistes et humoristiques.
En tous cas il sait bien présenter son ouvrage.
Il a offert un exemplaire à nos collègues de la bibliothèque de Roisey, il y sera donc visible, faute d'être disponible dans nos rayonnages.

L'inévitable association "Visages de Notre Pilat" était également présente. Libraires et bouquinistes étaient quant à eux installés devant la salle des fêtes.

Quant aux travaux des enfants, dont ceux de l'école de Vérin, ils étaient exposés dans les établissement scolaires du village:













et pour finir ce court résumé, quelques photos de la bibliothèque municipale de Roisey, avec panneaux sur le langage, travaux des enfants et autres jeux de piste:

Bref, encore un bon cru pour cette fête du livre.
Toutefois, le programme n'est pas tout à fait terminé, il reste une soirée "lectures et chansons" (mercredi 5 juin), dans un établissement de Bourg Argental (cf programme)

NB: vous avez le lien vers le site de l'organisation, ainsi que celui de la bibliothèque, dans la colonne de droite, tout en haut

samedi 1 juin 2013

fête du livre de Roisey

Faisant cette année thématique commune avec nos voisins de Roisey, la bibliothèque sera représentée demain à la fête du Livre (panneaux de lieux-dits, textes de l'atelier d'écriture et des enfants de l'école).
C'est la deuxième fois, après la soirée sur les patois (24 mai) et nous vous invitons à venir nous retrouver là-bas.

dimanche 26 mai 2013

balade vérinoise

3ème balade patrimoniale de la série (le "langage" revu par les bibliothèques du Pilat rhodanien).

Après Véranne et Saint Appolinard, c'était à notre tour d'organiser la visite des lieux-dits et des patrimoines du village.


Cet hiver, lors de la réalisation des photos destinées à illustrer les panneaux, nous avons commencé à réfléchir au parcours. Pour des raisons de logistique et de durée, nous avons écarté la possibilité de visiter à la fois "Vérin Haut" et "Vérin Bas".
Il a été décidé de se concentrer sur le bourg, mais, le succès de la balade nous permet d'envisager la préparation d'une balade sur les hauteurs.
J'avais préparé ce parcours (avec des portions en option):















Début mai, une reconnaissance du sentier "de Roussillon" a rapidement confirmé son mauvais état après les pluies récentes.
Des gros bouts de rochers sont tombés de la montagne:
















Le chemin est praticable mais l'état n'est pas idéal pour une balade patrimoniale. J'avais tout de même gardé l'option ouverte. La saison humide se prolongeant plus que de raison, le chemin ne s'est pas arrangé et nous avons simplement ôté la boucle en pointillés.

boucle n°3, bis repetita, plus courte que le sentier du parc, elle est ôtée du circuit sans en gêner la continuité.

L'ambiance entre participants étant plutôt courtoise, nous n'avons pas été trop directifs, les laissant discuter sur le sujet et intervenir pour apporter des informations complémentaires à nos recherches (l'un des objectifs secondaires de la balade).
Du coup, en contrepartie, nous avons pris du retard et une fois arrivé au point n°12 (rue de la voie romaine), nous avons shunté la boucle "Pontcin" pour revenir à la bibliothèque. Pontcin sera pour une prochaine balade.

Le temps de préparer le traditionnel goûter prévu à la salle du presbytère (point n°14), les participants ont pu découvrir ou redécouvrir les panneaux de chaque lieux dits à la lumière de la balade.

Maintenant quelques images:
1) le rassemblement, placé sous le signe des vêtements contre la pluie.
L'après midi alternera entre beaux rayons de soleil et quelques averses. Par chance, à chaque fois elles se sont produites quand nous étions à proximité d'abris permettant de poursuivre les exposés.
















2) Martine de la bibliothèque de Véranne était présente. Nous lui devons la base des travaux puisqu'elle nous a transmis dès le début des recherches un document expliquant l'étymologie de tous les noms du canton. Cette base de données nous a permis de consacrer temps et énergie à l'enrichir et ainsi d'obtenir un travail plus poussé que prévu et reconnu par les intervenants de la soirée à Roisey (cf article précédent).
Nous avons proposé à Martine de s'impliquer dans notre balade en apportant ses précisions chaque fois que cela lui semblait pertinent, comme ici:













c'était semble-t-il une bonne idée puisque ses interventions toujours passionnées ont été appréciées du public.

3) L'une des lectrices de la bibliothèque participant avec son mari à l'entretien de l'église, nous avons pu faire un détour à l'intérieur. Vérin n'a plus de curé, ils viennent de Condrieu juste de temps en temps pour une messe et l'église est le plus souvent fermée.
Ce qui est dommage puisqu'elle contient, entre autre, cet ex-voto, référencé dans les guides touristiques:


















4) Le reste de mes photos ressemblant aux premières, je passe et en termine avec le plus important: le goûter de clôture.
C'était aussi le moment programmé pour placer les lectures d'Armand. C'est un bon lecteur, il sait mettre ses textes en valeur, ce qui n'est pas évident.
Il nous a lu ses textes rédigés lors des ateliers d'écriture du samedi matin. Plusieurs participants avait bien voulu travailler sur les lieux-dits que j'avais proposé.
Pour finir la balade, notre responsable a également lu les textes des enfants de CE1/CE2, une version différente de l'écriture des adultes de l'atelier mais toute aussi originale dans la réinterprétation des noms de lieux-dits:













Le bilan global est positif puisque les participants ont apprécié la balade, mes intervenants ont apporté les plus que j'espérais.
Malgré une météo capricieuse qui a limité les effectifs, la balade a quand même pu être réalisée dans de bonnes conditions.
Nous aurions pu avoir un tout petit peu plus de participants, mais l'effectif présent était tout à fait correct: environ 25 personnes de 7 à 77 ans, de Vérin et des communes voisines.
Pour une première, notre équipe n'était pas prête non plus à encadrer un trop grand nombre de participants.

prochaine présentation de nos lieux-dits (hors exposition à la bibliothèque): fête du livre de Roisey, le dimanche 2 juin.

jeudi 23 mai 2013

Soirée "patois" à Roisey

Une partie de nos panneaux seront visibles lors de la soirée, ainsi qu'une projection des autres pendant le buffet (cf programme ci-dessous).
Sur la suggestion des organisateurs de Roisey, nous avons également transmis nos recherches. L'un de leurs intervenants reprendra 2-3 lieux-dits de Vérin lors de son exposé.

dimanche 19 mai 2013

Les lectures communes en images (2)

samedi,
a) l'installation à la salle municipale.
l'espace nous permets d'aérer la disposition des panneaux et étaler les ouvrages en lien avec le thème:








b) les travaux des élèves CE1/CE2 de l'école de St Michel.
L'abécédaire ainsi que le dossier contenant les réflexions sur les noms de lieux dits où habitent les élèves:














ce recueil a séduit les visiteurs par la fraîcheur et l'originalité des textes, c'était un peu l'objectif visé, il faut bien le dire!

Dimanche et dernier jour,
Bis repetita, exposition à la salle municipale.
Malheureusement s'ils se sont succédés en continu, les visiteurs dominicaux n'était guère au rendez-vous. Il est dommage de terminer sur une note un peu faible alors que la semaine est plutôt une réussite dans son ensemble.
Activité supplémentaire du jour, Armand, le poète locale en pleine lecture:





















il participe également à nos ateliers d'écriture. Ce soir, les copies de ses textes sont retournés dans les locaux (plus exigus) de la bibliothèque, ainsi que la totalité de l'exposition*.
Elle reprend son rythme habituel d'ouverture (horaires de la bibliothèque)

Il est à noter que conformément à ce qui a été annoncé, nous recueillons tous les compléments apportés par les visiteurs. Nous les rajoutons ensuite aux panneaux. Cette exposition repose en partie sur la participation des visiteurs.
Certain(e)s visiteurs n'hésitent pas à nous raconter anecdotes et bouts d'histoire locale, un feuillet est à votre disposition pour apporter votre pierre à l'édifice.

* une partie doit prochainement s'exporter chez nos voisins de l'organisation de la fête du livre de Roisey, cette info fera l'objet d'un prochain article.

vendredi 17 mai 2013

Les lectures communes en images (1)

jeudi à l'école de St Michel
(Vérin et St Michel partagent l'école, les petites classes à Vérin, les plus grands à St Michel):













et ce matin à la crèche des Poizolles:

mardi 14 mai 2013

Lectures communes

le programme de la semaine
quand le lieu n'est pas précisé, c'est qu'il s'agit de la bibliothèque:

lundi 29 avril 2013

Nouveautés

L'association où j'enseigne a reçu en don une importante quantité de magazines "Géo", dont une partie en double.
Plutôt que de les "mettre à la benne", ces doublons ont été gracieusement offert à la bibliothèque et nous pouvons ainsi enrichir notre choix de revues*.
Les plus anciens numéros ont trente ans, mais ils sont dans un état tout à fait satisfaisant.
Nous avons déjà mis les premiers en rayon, ils sont accessibles à la lecture sur place et seront bientôt disponibles au prêt.

* actuellement nous vous proposons deux revues ornithologiques ainsi qu' Historia.

Nouveau site du SHED

en plus de sa page facebook et de son blog, le SHED (la médiathèque de Pélussin) vient d'ouvrir un site internet:
ICI

J'en profite pour vous informer que nos voisins de la bibliothèque de Roisey dispose également d'un blog:

lundi 22 avril 2013

Balade patrimoniale de St Appolinard

Après Véranne, c'est au tour de la bibliothèque de St Appolinard d'organiser une balade autour des noms de lieux-dits.













Le bourg:
















visage du Pilat !
Celui-ci est gravé dans la pierre à l'entrée d'une maison. Comme les pénates des romains (figurines de divinités) qui protégeaient le foyer, un certain nombre de bâtiments du Pilat sont ornés de "signes protecteurs", dont les visages.






















le groupe écoute les explications du guide local:
















un troupeau curieux arrive au galop pour voir de plus près le cortège de la balade:
















la balade se termine devant la bibliothèque avec le rituel goûter:


















prochaine balade du programme: Vérin !
Ce sera le 25 mai prochain, nous vous attendons: